Une Première Fois Que J’Aurais Rêvée

Je roule, la tête perdue dans mes pensées, je suis partie très en avance pour être certaine d'être à l'heure. Je tourne, tourne, trouve enfin une place à la gare st Charles de Marseille. Je descends, mon cœur bat très fort, à cet instant, j'entends la notification de l'arrivée d'un SMS sur mon téléphone.

« mon train arrive en gare, dans 15 mn »

Je souffle, ralentis le pas. Beaucoup de monde se presse le long du quai mais ce n'est pas de ce train que tu descendras... Mes mains commencent à trembler, je n'ose regarder l'heure, j'ai hâte de te voir, de voir ton sourire, ton regard se plonger dans le mien. En attendant, je trouve un siège pour patienter…

"Arrivée en gare du train n° 091113 »

Je sursaute, me lève et me dirige fébrilement vers le quai. La locomotive entre en gare, mes palpitations s'accélèrent. Le train s'immobilise, je surveille les passagers qui sortent, j'essaie de t'apercevoir... mais je ne te vois pas. Mon cœur se serre... "et si il n'était pas là" ces mots résonnent dans ma tête. Tous les voyageurs sont descendus...

Seule sur le quai, le regard triste je me dirige vers le point "rencontre" sans beaucoup d'espoir. Quand j'entends ces mots derrière moi.

- Est ce moi que tu attends ? Pourquoi cette mine triste ?

Je me retourne rapidement, oui tu es là, là devant moi enfin. Seul un "bonjour Marc" arrive à sortir de ma bouche.

- Et bien, c'est comme ça que tu m'accueilles, me dis tu en souriant.

- Désolée, j'ai eu si peur

- Peur de quoi, je t'ai prévenu que j'arrivais non ?

- Oui oui, mais...

- Chutttt : je suis là

A ces mots, tu poses ton sac à terre, tes bras passent autour de ma taille, tu déposes un long et doux baiser dans mon cou.

- Alors, tu es rassurée ? Ca va mieux ?

- Oui Marc, je suis un peu chamboulée et nerveuse, te dis je avec un petit sourire

- Bon où m'emmènes tu ?

- Viens, tu verras.



Tu prends ton sac dans une main, et l'autre prend ma main. Je ressens ta chaleur à ce contact. Nous échangeons quelques banalités le temps de rejoindre ma voiture au parking de la gare.

- Tu sais, Marseille je ne connais pas trop, en fait, je connais plus les environs. Je vais t'amener voir 'la cote bleue", c'est à 20km, Carry le rouet, Sausset les Pains. Il y a un joli petit port ou nous pourrons prendre tranquillement une boisson chaude.

- Bien Madame, je vous suis, me réponds-tu le sourire aux lèvres

- Pour ce soir, j'ai réservé dans un petit gite que je connais bien, disons que j'y suis allée une fois et que c'était tranquille et très agréable. Les chambres sont situées dans de petites maisonnettes à part de la maison familiale

- Je te fais confiance, me dis tu.

Nous arrivons au petit port de Carry, malgré le froid, la chaleur de ta main dans la mienne envahit tout mon corps. Nous marchons lentement au bord de l'eau, mon cœur bat fort, si fort. Je n'ai qu'une envie, être dans tes bras, gouter la douceur de tes lèvres mais je ne montre rien. Nous nous arrêtons prendre un cappuccino, la conversation reste banale. Comme si nous n'attendions qu'une chose... se retrouver seuls tous les deux, seuls face à face, sans aucun regard autres que les nôtres...

- Dis moi, il est loin ce gite ? Il ne fait pas très chaud pour le sud

- Non non, tu as raison, nous devrions y aller. Comme ça, j'aurais le temps de prendre une douche et me changer. Le jeans c'est bien pour faire de la route mais pour aller diner ce soir, j'ai prévu autre chose, te dis je un léger sourire aux lèvres.

Nous reprenons la route pour une quinzaine de kilomètres, traversons de petits villages et arrivons enfin. Un très grand jardin devant la maison. Pendant que tu sors les bagages, je me rends à l'accueil pour récupérer la clé. J'ouvre la porte de la chambre, tu entres après moi et referme immédiatement.
J'entends que tu fermes à double tour...

Tu ouvres le store pendant que j’inspecte la chambre. Ce n’est pas celle que je connaissais mais tant mieux me dis je. Tu viens vers moi, m’aide à enlever mon manteau. Je ne te quitte pas des yeux. Tu m’enlaces. Je fais glisser ton blouson qui atterrit sur le lit. Timidement, nous nous rapprochons, ton étreinte se fait plus forte. J’ose avancer mon visage vers le tiens… Que va-t-il faire ? Se repousser ? Me repousser ou accepter mes lèvres que je lui offre ?

Une de tes mains lâche ma taille et vient caresser mes cheveux, nos regards se parlent… tu te rapproches encore et déposes sur mes lèvres un doux baiser. Je réponds en t’embrassant à mon tour. Ta main est maintenant sur ma nuque et exerce une légère pression… un autre baiser mais celui-ci plus long, beaucoup plus long. Je ne peux empêcher mes lèvres de s’entrouvrir pour laisser passer ma langue qui part à la recherche de la tienne. Elles se mêlent dans un balai magique et envoutant. Mon cœur s’emballe, ma main se faufile sous ton pull et caresse doucement ton dos. Nos respirations se font plus rapides. J’aimerais que ce moment ne s’arrête jamais… Mais, lentement je me recule. Nous n’avons encore échangé aucun mot depuis notre entrée dans cette chambre.

- Bon mon chère Marc, ce moment fut très agréable, mais je dois me changer

Tu me regardes avec un sourire aux lèvres

- Te changer ? Oui, vas y, je suis là

- Non non, pas question, nah !

J’ouvre mon bagage, prends rapidement mes affaires et m’engouffre dans la salle de bain.

- Et moi, je fais quoi alors ? me dis tu d’un ton narquois

- Ben je ne sais pas moi trésor. Allume la télé... de la musique... Je me dépêche.

Je pris ma douche très rapidement pour ne pas trop te faire attendre. J’avais pris soin d’emporter de jolis sous vêtements que je mets. J’enfile mes bas noirs à couture sur l’arrière de la jambe, en faisant bien attention de ne pas les filer avec mes ongles dans la précipitation.


Une petite jupe à volants de satin noire, un chemisier légèrement transparent avec un beau décolleté. Quelques petites retouches sur mon maquillage discret, quelques goutes de vanille dans mon cou, et me voila prête. Je sors de la salle de bain.

- Ma petite Nadège, je t’avais imaginé tant de fois habillée ainsi, comme tu me l’avais décris

Je suis émue, si émue d’être là devant toi. Je m’avance et sans préavis, je t’embrasse très langoureusement. Ton regard se porte sur les boutons de mon chemisier mais tu n’en fait rien. Ma main passe dans tes cheveux et je m’écarte de toi.

- Allez mon Ange, on doit y aller, le restaurant n’est pas à coté.

- C’est parti

Nous reprenons ma voiture pour quelques kilomètres. Je m’arrête devant un petit restaurant. L’ambiance y est tamisée et douce. Nous entrons. Une très jolie serveuse s’approche et te fixe du regard avec un sourire ravageur. J’observe, mais ne dis mot.

- Madame, Monsieur, bonsoir. Une table pour deux ?

- Oui s’il vous plait, merci, lui réponds tu en lui rendant ce même sourire

Elle nous place dans un petit coin assez tranquille, installés l’un en face de l’autre. Je suis tes yeux lorsqu’elle s’éloigne de la table. Une petite pointe de jalousie dans le cœur mais je gère me dis je en souriant intérieurement. Il est venu pour moi.

La table est petite, joliment dressée, une belle nappe blanche et longue, un photophore au centre avec une rose blanche à l’intérieur. Tu n’as pas l’air à l’aise, du moins c’est ce que j’imagine. Tu prends ta chaise et viens te placer un peu plus prés de moi.

La serveuse revient vers nous pour déposer les cartes.

- Prendrez-vous une boisson ? dit-elle en s’adressant à toi

Je te regarde la fixer. Elle est effectivement très jolie, cheveux noirs, relevé en une très longue queue de cheval. Un petit chemisier blanc, une jupe droite noire mi cuisses, de hauts talons.


- Je vous appellerais quand nous aurons choisit Mademoiselle, lui réponds-tu

- J’attends que vous me fassiez signe, te dit-elle en repartant

Pendant que tu finis de parler avec elle, je suis perdue dans mes pensées. Je n’ai même pas remarqué qu’elle n’était plus là, que tu m’observes… ta main vient se poser sur la mienne ce qui me sort de cette état rêveur.

- Nous avons du mal à nous lancer pas vrai ?

- Oh oui, je suis d’accord. Ce n’est pas évident mon Ange, nous nous connaissons bien mais nous devons apprendre à connaitre nos regards, l’expression de nos gestes…

Je n’avais pas terminé ma phrase lorsque je ressens une douce chaleur sur mon genou. Ta main remonte lentement ma jambe. Nos regards se font plus intenses… Je comprends ta pensée… j’entrouvre discrètement mes cuisses. Je ne peux retenir de légers mouvements de tête lorsque tu écartes mon string. Tes doigts glissent sur mon triangle d’or… puis me pénètre… La longue nappe cache tes gestes aux regards des autres clients. Seuls toi et moi profitons de ce moment délicieux. Quand…

- Vous avez fait votre choix ? te dit-elle un peu agacée

Je pense qu’elle a observé sans voir vraiment, ce qui se passait sous la nappe…

- Pas tout à fait, lui réponds tu d’un air ironique

Tu me regardes fixement tout en continuant à jouer de tes doigts agiles. Mon corps commence à réagir plus que je ne le voudrais. Face à moi, une autre table, un jeune couple dine tranquillement. Je détourne les yeux des tiens sentant un regard sur moi. En effet, ce jeune homme a lui aussi observé la scène qui se déroulait juste à coté de lui. Il me lance un léger sourire… je lui réponds d’un sourire cordial. Tu remarques ce sourire qui ne t’es pas adressé et cherche à qui il était destiné tout en retirant tout doucement ta main de mon intimité.

A ton tour, tu le regardes, et lui esquisses un sourire qui voulait en dire long, un peu comme « et oui mon gars, il faut savoir apprécier tous les plaisirs, ou qu’ils puissent se prendre, et elle est à moi. Regarder tu peux, mais pas touche ». En te voyant faire, je ne peux m’empêcher de rire doucement. Ton regard revient sur moi. Ta réponse se matérialise en un petit clin d’œil.

Le repas se passe bien, nous discutons de tout et de rien, sans aucune allusion à ce qui venait de se passer sous la table… Nous avons terminé le repas et reprenons la voiture.

A peine assise, ma jupe s’était relevée, la jarretelle en dentelle noire de mon bas se faisait visible et tu n’as pas loupé cette aubaine.

- hummm, joli ma petite puce

Je n’ai pas le temps de répondre que tes lèvres se posent sur les miennes. Un très long baiser nous échangeons, lentement, langoureusement. Puis comme une fièvre constante retenue durant le repas, ce baiser devient comme un brasier qui nous consume intérieurement.

- Que veux tu ? je suis un mec ! Penses tu que ce petit « instant humide » n’ait rien provoqué en moi, dis ? héhéhé. Si nous avions été seuls, la table nous aurait servi de couche »

- J’imagine bien que tu n’es pas resté de marbre mon ange, mais cela aurait été beaucoup moins discret si j’avais « disparue » sous la table un moment, te dis je en riant.

Je démarre la voiture avec ta main posée sur ma cuisse. Quelle sensation agréable de sentir la chaleur de ta main alors que le froid gronde à l’extérieur. La nuit est magique, le ciel immaculé d’étoiles scintillantes, la lune est pleine, je suis heureuse, toi à coté de moi. Nous discutons tranquillement le temps de rejoindre notre jolie petite chambre, notre petit nid…

Dans le gîte tout le monde dort. Nous entrons sans faire de bruit, à pas feutrés.

Tu ouvres la porte et nous nous engouffrons happés par la chaleur intérieure. Tu me stoppes dans mon élan… m’atts par le bras, m’attire vers toi…

- Viens ici ma puce, viens là. J’imagine ce moment. Je l’attends depuis trop longtemps

Pas le temps de te répondre que tes lèvres sont déjà sur les miennes…

Je ne résiste pas bien longtemps à la douceur de ta bouche et je te rends ce baiser si langoureux. Nos langues se sont rejointes. Elles entament une danse qui éveille en nous une délicieuse chaleur… Je me recule lentement. Tes mains retirent peu à peu presque tous mes vêtements. Je ne sens plus sur ma peau que mes dessous. Pendant que je m’affaire à défaire la boucle de ta ceinture, tu retires ta chemise qui tombe au sol en même temps que ton pantalon. Nous sommes là, l’un en face de l’autre. Ni toi ni moi n'osons perturber ce moment magique. Je me décide à te tendre la main que tu prends. Nos doigts s’entrelacent, tu m’attires vers toi.

- Laisses moi faire, s’il te plais, ma puce.

- mais, je..

- chuttt, pas de "mais je"

A ces mots, une de tes mains remonte le long de mon bas, l’autre est pausée sur mes fesses. Je me rapproche jusqu’à ce que nos peaux de fassent plus qu’une. Ma poitrine encore revêtue de son balconnet se presse contre ton torse brulant. Je te regarde fixement lorsque je sens ta main qui était sur ma cuisse, s’aventurer à la lisière de mon antre … Comme seule réponse, ma bouche revient sur la tienne et cette fois, notre baiser se fait passionnel surtout quand des doigts passent sous le petit morceau de tissu de mon string. Je laisse échapper de nos bouches, un petit gémissement de désir.

- Ma puce, hum d’après l’humidité que je ressens venant de ton être profond, tu as l’air d’apprécier, me dis-tu ironiquement

- Mon Ange, oui j’apprécie, ne t’arrêtes pas…

A peine ai-je finis ma phrase que je ressens deux de tes doigts me pénétrer pendant que de ton autre main, tu caresses mon autre entrée. Je me cambre et offre à tes lèvres ma poitrine gonflée par l’envie.

- Ma puce, mes mains sont occupées… veux tu m’aider que je puisse gouter à tes bouts durs à souhait ?

Je m’exécute et dégrafe mon soutien gorge qui rejoint nos autres vêtements au sol. Je fais glisser ma poitrine sur ton torse pour que tu ressentes mon envie de toi à travers mes seins. Ta bouche prend le relais en gobant, suçant, mordillant mes bouts dressés d’excitation. J’écarte mes cuisses pour te laisser jouer de tes deux mains avec mon intimité. Quand je retire doucement ta main.


- Mon Ange, ne me laisse pas « partir », attends, nous avons tout le temps. J’aimerais jouir avec toi pas comme ça

Tu me prends la main et m’attire sur le lit. Je te souris. Oui, c’est une bonne idée. A moi de jouer. Je m’assoie près de toi, commence à caresser ton sexe qui est déjà en bonne forme. Mes doigts se glissent avec douceur sur et sous ton membre. J’exerce de plus ou moins fortes pressions, puis je le dirige vers mes lèvres qui le goute, le lèche. Ma langue entoure ton bout très tendu par l’envie. Je suce lentement puis plus rapidement en l'enfonçant chaque fois un peu plus dans ma bouche. J’aime ce contact chaud et humide avec ta queue. Je m’arrête, me relève légèrement, je rapproche mes seins pour qu’ils goutent eux aussi à cette douceur. Je sens au fond de moi monter l’envie de toi. Nos regards ne se lâchent plus… tu as compris.

- Ma puce, nous avons toute la nuit pour faire et refaire ce que nous voulons, mais là, à cet instant, j’ai terriblement envie de te prendre et toi aussi tu as envie.

Comme seule réponse, je me relève, j’écarte les cuisses et te présente ma croupe.


Aucune hésitation de ta part. Tu te places derrière moi et tu fais glisser ton sexe tout le long de mon intimité, en ne donnant tout d’abord de simples impulsions à tes entrées. Je sens tes mains m’attr les hanches. C’est avec une délicatesse extrême que tu entres en moi. Le bruit que fait ma chatte très mouillée avec tes lents vas-et-vient trahit mon excitation. De ton pouce, tu prépares mon autre entrée. J’ai envie de toi, mon Ange, envie de sentir couler en moi ton élixir chaud. Tu accélères le mouvement. Je ressens ta raideur grossir à son maximum à l’intérieur de moi. J’accompagne tes mouvements afin que tu puisses introduire ton membre entièrement.

A cet instant, je sais que l’extase et proche. Je tourne un peu la tête, te regarde : tu as compris. Tu te retires lentement. Tu me plaques contre toi et d’un seul coup d'un seul tu t’enfonces en moi par mon petit trou. Un petit cri de plaisir s’échappe que je ne peux retenir, le temps d’apprécier ce bel « appareil » qui fait partie de mon être l’espace d’un instant. Tu reprends tes accoups lentement mais fermement.

Ma main passe entre mes cuisse, je me caresse, te caresse en même temps. Quelques aller retours….


- Mon Ange, viens je t’en prie, viens

- Oui ma puce, allons y ensemble

J’aime te sentir en moi, j’aime ta façon de me prendre avec douceur mais puissance. Nos respirations ne font plus qu’une et dans un gémissement commun, nous atteignons l’extase suprême. Avec tendresse tu te retires et nous nous allongeons l’un près de l’autre un petit instant avant que je ne me faufile dans la salle de bain.

Le temps de prendre une douche rapide, à peine séchée je ressors vêtue d’un peignoir. Je m’approche du lit sans bruit : tu t’es assoupis. Je te regarde, m’assoie près de toi, me glisse sous le drap. Je ne peux résister à l’envie de promener ma main très doucement sur ton torse, puis descend sur tes hanches. Mes doigts se font légers pour seulement t’effleurer, seulement te faire sentir le frisson que pourrait t’apporter une plume. Je t’observe : tu fais mine de dormir, les yeux clos mais je sens à l’accélération de ta respiration que tu ne dors pas. Une autre partie de ton corps me le montre fièrement. Je continue mes investigations.

Mes lèvres parcourent ton sexe dur. Ma langue te lèche de haut en bas, de bas en haut. Elle tourne lentement. Je suce avec envie et désir ton gland si appétissant. Ma bouche s’ouvre de plus en plus pour que par cet orifice, tu t’enfonces en moi. Une fois à l’intérieur, tu laisse échapper de petits gémissements si agréables à entendre. Je lèche, suce, retire ma bouche pour souffler très doucement sur le bout de ta queue qui laisse sortir quelques gouttes de ta semence que je goute avec plaisir.

Puis, je l’enfonce à nouveau pour la sucer, l’aspirer, la mordiller sans forcer, sans te faire de mal, juste pour sentir sa raideur. Ta main se pose sur ma tête. Tu me caresses les cheveux.

Oui mon Ange, je vais abréger ta souffrance. Je reprends mes va-et-vient. Mais cette fois, avec un peu plus de vigueur pendant que mes doigts te caressent. Tu suis le mouvement, vite, de plus en plus vite.

- Ma puce, si tu continues… je ne pourrai pas m’arrêter...

- Oui je continue, viens mon doux Ange, je veux t’avaler...

Tes coup de hanches se font puissants et rapides. Ta main se resserre sur mes cheveux. Je continue de plus en plus vite. Et là… enfin… je sens ce liquide chaud couler dans ma gorge. Je poursuis très lentement pour rendre sa liberté à cette partie de toi qui vient de me donner son élixir. Tu m’attires vers toi et me prends dans tes bras.

Je t’embrasse. Ma langue insatiable recherche la tienne. Ton regard se fait moqueur :

- Que t’arrive-t-il ma puce ? Aurais-tu encore des envies ?

- Mon Ange, l’envie de toi est en moi depuis si longtemps…

- Oui je sais. La nuit ne fait que commencer. Reprends des forces : tu en auras besoin.

Je m’allonge en profitant de tes caresses sur mon dos et à mon tour, je m’assoupis.

Mais la nuit ne fait que commencer….

A suivre.

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